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Un nouveau rapport de Manuvie met en évidence les répercussions qu’a l’économie sur la santé financière et mentale des Canadiens et sur les résultats des employeurs. 

 
 
18 avril 2023
 
  • Les gains financiers réalisés pendant la pandémie ont diminué au cours de la dernière année : seul un travailleur canadien sur cinq qualifie sa situation financière de solide, et deux sur cinq la qualifient de passable ou de médiocre.
  • Le rapport révèle qu’un travailleur sur trois pense qu’il devra prendre sa retraite plus tard que prévu, ce qui représente une augmentation importante par rapport à l’année dernière, alors que seulement un travailleur sur quatre croyait devoir retarder sa retraite.
  • Soixante-deux pour cent des employés souhaitent obtenir des ressources en matière de planification financière et de santé mentale de la part de leur employeur.
  • Soixante et onze pour cent des travailleurs estiment que des problèmes de santé mentale ont nui à leur aptitude à travailler au cours de l’année écoulée.
  • Le stress subi par les employés peut coûter aux employeurs canadiens près de 2 000 $ par année et par employé[1]

 

Toronto – Manuvie a annoncé aujourd’hui les résultats de son troisième sondage de l’équipe Produits et services d’épargne-retraite : stress, finances et bien-être des Canadiens. Le sondage donne un aperçu de la façon dont les travailleurs ayant un régime de retraite offert par l’employeur perçoivent leur bien-être, leur sécurité financière générale et leur préparation à la retraite. Elle révèle l’incidence que l’incertitude économique a sur les Canadiens, ainsi que les façons dont les employés et les employeurs peuvent réagir dans l’environnement macroéconomique.

 

« Juste au moment où la pandémie semblait s’essouffler enfin, les Canadiens ont dû surmonter de nombreuses difficultés économiques. Notre sondage montre non seulement l’incidence négative de la pandémie sur leurs finances personnelles et leur santé mentale, mais elle révèle aussi ce qui pourrait être fait pour contrer l’incertitude », a déclaré Aimee DeCamillo, cheffe mondiale, Produits et services d’épargne-retraite, Gestion de placements Manuvie.

 

Augmentation du stress financier

La Banque du Canada ayant relevé ses taux d’intérêt sept fois en 2022, l’inflation s’établissant en moyenne à 6,8 % pour cette même année et la possibilité d’une récession dominant la couverture médiatique, il n’est pas surprenant que 70 % des répondants se disent très inquiètes au sujet de l’économie. Les préoccupations relatives à l’incidence de l’inflation sur le coût de la vie (61 %), à la hausse des taux d’intérêt (46 %) et aux conditions économiques en général (42 %) ont été les plus fréquemment citées.

 

Pratiquement tous les répondants avaient constaté l’augmentation des coûts au cours des six derniers mois, la grande majorité d’entre elles déclarant avoir augmenté leurs dépenses pour les produits alimentaires (98 %), les produits ménagers de base (89 %), l’essence (86 %) et le paiement des factures mensuelles (79 %).

 

Les Canadiens font ce qu’ils peuvent pour gérer l’augmentation de leurs dépenses : 77 % des répondants modifient leurs habitudes de consommation et leurs projets d’achat. Plus précisément, environ 2 personnes sur 3 comparent les prix et près de la moitié repoussent les gros achats. Un peu plus du quart des répondants ont indiqué qu’elles réduisaient leurs dépenses pour n’acheter que l’essentiel. 

 

Les finances personnelles se dégradent et les problèmes de santé mentale augmentent

Outre les préoccupations liées à la situation économique en général, plus de la moitié des répondants (53 %) s’inquiètent beaucoup d’un ou de plusieurs aspects de leurs finances personnelles. Les éléments les plus fréquemment évoqués sont les dettes de carte de crédit (40 %), l’insuffisance de l’épargne pour les imprévus (30 %) et l’insuffisance de l’épargne-retraite (29 %).

 

Ces inquiétudes financières découlent d’une dégradation notable de la situation financière des travailleurs. Les employés interrogés sont aujourd’hui près de deux fois plus nombreux à qualifier leur situation financière personnelle de passable ou médiocre (40 %) que de très bonne ou excellente (21 %). Le sondage de cette année a révélé une augmentation de 10 % du nombre de personnes qui considèrent leur situation financière comme passable ou médiocre, et une diminution de 11 % de celles qui la considèrent comme excellente ou très bonne.

 

Alors que le budget des ménages est grevé par l’inflation, 2 répondants sur 5 déclarent qu’il leur est actuellement difficile d’épargner, et 1 sur 5 a puisé dans ses économies pour pouvoir acheter des produits de première nécessité.  

 

Le contexte économique difficile a eu une incidence sur la santé mentale de quatre répondants sur cinq (79 %), 24 % d’entre elles déclarant que l’incidence est majeure.

 

L’augmentation du stress financier et les problèmes de santé mentale ont un effet dans le milieu de travail.

Les problèmes de santé mentale des employés se manifestent au travail : 71 % des répondants déclarent que leur santé mentale a nui à leur capacité à travailler au cours de la dernière année. Quatre répondants sur cinq s’inquiètent de leurs finances pendant qu’elles sont au travail, et près d’un sur trois déclare s’en inquiéter souvent. La moitié des personnes qui s’inquiètent déclarent qu’elles seraient plus productives au travail si elles étaient moins inquiètes.

Le stress des employés peut également avoir une incidence sur les résultats des entreprises. Le stress financier peut coûter aux employeurs près de deux mille dollars (1 786 $) par employé en perte de productivité et en absentéisme, soit un total de 178 600 $ pour les petites entreprises de 10 à 100 employés, de 891 214 $ pour les moyennes entreprises de 101 à 499 employés et de plus de 893 000 $ pour les grandes entreprises de 500 employés ou plus[1].

 

Les programmes de bien-être financier proposés par l’employeur ainsi que les conseils de professionnels peuvent changer la donne

Les employés affirment que les programmes de bien-être financier réduisent leur stress financier (79 %), les incitent à rester en poste (75 %) et à recommander à d’autres personnes de travailler pour l’entreprise (73 %), et ils les rendent plus productifs (66 %). Toutefois, seule la moitié des répondants affirment que leur employeur propose un tel programme, et une personne sur quatre (25 %) ne sait pas si elle a accès à un tel programme.

 

Bien que seulement un employé sur cinq au Canada décrive sa situation financière actuelle comme étant très bonne ou excellente, ceux qui bénéficient du soutien d’un conseiller financier personnel sont beaucoup plus susceptibles de dire que leur situation financière est très bonne ou excellente. De plus, les personnes ayant un conseiller déclarent avoir plus de facilité à économiser (36 % contre 28 % sans conseiller), plus de chances d’être sur la bonne voie pour prendre leur retraite (47 % contre 34 % sans conseiller) et plus de chances d’être en bonne santé mentale (54 % contre 42 % sans conseiller). 

 

« Bien que nous constations que la santé financière et mentale des travailleurs canadiens laisse à désirer, il est encourageant de savoir comment nous pouvons contribuer à y remédier, explique Brett Marchand, chef, Régimes collectifs, Canada, Manuvie. La mobilisation des employés - grâce à des programmes de bien-être financier et à des conseils financiers professionnels - peut les aider à gérer le stress financier et à améliorer leur santé mentale, tout en permettant à leurs employeurs de recruter et de maintenir en poste des personnes de talent, d’accroître leur productivité et d’améliorer les résultats financiers. »

 

Méthodologie

Le sondage 2022 sur le stress, les finances et le bien-être a été commandé par Manuvie et John Hancock Retirement et réalisé par Edelman DXI. Il a été mené auprès de 1 551 Canadiens appartenant au panel de recherche d’Angus Reid. Le sondage a été fait en anglais et en français entre le 28 novembre 2022 et le 8 décembre 2022. Manuvie n’est pas affiliée à Edelman DXI et les deux parties déclinent toute responsabilité à l’égard des obligations de l’autre partie.

 

À propos de Gestion de placements Manuvie

Gestion de placements Manuvie est la marque mondiale du Secteur Gestion de patrimoine et d’actifs, Monde de la Société Financière Manuvie. Nous mettons à profit plus de cent ans d’expérience en gestion financière ainsi que les ressources exhaustives de notre société mère pour offrir des services aux particuliers, aux clients institutionnels et aux participants à un régime de retraite de partout dans le monde. Notre siège social est situé à Toronto et nos spécialistes des marchés publics et privés tirent profit de notre présence dans 19 régions. Nous nous appuyons également sur un réseau de gestionnaires d’actifs spécialisés non affiliés du monde entier. Nous sommes déterminés à mener l’ensemble de nos activités d’investissement de façon responsable. Pour y arriver, nous établissons des cadres novateurs pour l’investissement durable applicables à l’échelle mondiale, nous collaborons avec des sociétés présentes dans nos portefeuilles de titres et nous maintenons des normes élevées en matière de gérance là où nous possédons et exploitons des actifs. Nous croyons que nous avons un rôle à jouer pour contribuer au bien-être financier, grâce à nos régimes d’épargne-retraite collectifs. Aujourd’hui, des promoteurs de régime du monde entier comptent sur notre expertise en matière d’administration de régimes de retraite et de placement pour aider leurs employés à planifier une meilleure retraite, à épargner pour la financer et à en profiter. Tous les produits ne sont pas offerts dans tous les pays. Pour de plus amples renseignements, consultez le site manulifeim.com/us/fr.

 

À propos de Manuvie

La Société Financière Manuvie, fournisseur mondial et chef de file des services financiers, vise à simplifier les décisions des gens et à les aider à vivre mieux. Son siège social mondial se trouve à Toronto, au Canada. Elle propose des conseils financiers et des solutions d’assurance, et exerce ses activités sous le nom de Manuvie au Canada, en Asie et en Europe, et principalement sous le nom de John Hancock aux États-Unis. Par l’intermédiaire de Gestion de placements Manuvie, la marque mondiale de son Secteur Gestion de patrimoine et d’actifs, Monde, elle sert des particuliers, des institutions et des participants aux régimes d’épargne-retraite partout dans le monde. À la fin de 2022, elle comptait plus de 40 000 employés, plus de 116 000 agents et des milliers de partenaires de distribution au service de plus de 34 millions de clients. Elle est inscrite aux bourses de Toronto, de New York et des Philippines sous le symbole « MFC », ainsi qu’à la Bourse de Hong Kong sous le symbole « 945 ». Tous les produits ne sont pas offerts dans tous les pays. Pour de plus amples renseignements, visitez le site manuvie.com.

 

Communications avec les médias                                          

Elizabeth Bartlett                                              

Manuvie                                                           

857 210-2286                           

ELIZABETH_BARTLETT@manulife.com                       

 

[1] Cette illustration hypothétique est utilisée à titre indicatif seulement et fondée sur les données du sondage 2022 de Manuvie sur le stress, les finances et le bien-être. Ce calcul vise à fournir des renseignements généraux sur le coût annuel que peut représenter le stress financier pour une entreprise. Il est fondé sur une absence de 5,6 heures par année et une perte de productivité de 28,8 heures par année attribuables aux symptômes du stress financier, pour un salaire horaire présumé de 51,92 $. Les circonstances individuelles peuvent varier; l’exemple pourrait ne pas refléter votre situation.

[2] Cette illustration hypothétique est utilisée à titre indicatif seulement et fondée sur les données du sondage 2022 de Manuvie sur le stress, les finances et le bien-être. Ce calcul vise à fournir des renseignements généraux sur le coût annuel que peut représenter le stress financier pour une entreprise. Il est fondé sur une absence de 5,6 heures par année et une perte de productivité de 28,8 heures par année attribuables aux symptômes du stress financier, pour un salaire horaire présumé de 51,92 $. Les circonstances individuelles peuvent varier; l’exemple pourrait ne pas refléter votre situation.