L’endettement, le logement et la santé mentale sont des préoccupations majeures au Canada dans le contexte de la pandémie
Le Sondage sur l’endettement de la Banque Manuvie témoigne de l’incidence négative de la pandémie de COVID-19 sur les objectifs financiers et le bien-être global des Canadiens
Un tiers des Canadiens n’étaient financièrement pas prêts à faire face à la pandémie.
Les deux tiers de ceux qui ne sont pas propriétaires de leur logement craignent de ne pas être en mesure d’épargner pour en acheter un.
Plus des trois quarts des personnes interrogées estiment que la COVID-19 nuit à leur santé mentale.
25 novembre 2020
TORONTO – De nombreux Canadiens interrogés depuis le début de la pandémie de COVID-19 estiment que celle-ci a des répercussions négatives sur leur santé mentale et sur leur bien-être financier et craignent de devoir renoncer à leur rêve d’accession à la propriété, selon le dernier Sondage sur l’endettement de la Banque Manuvie.
Plus du tiers des répondants (36 %) se disent très inquiets de ne pas pouvoir épargner en vue de l’achat d’un logement, ce qui laisse à penser que le marché est désormais trop cher ou en passe de devenir trop cher pour bon nombre d’entre eux. De nombreux Canadiens craignent par ailleurs de ne pas pouvoir assumer le coût des études postsecondaires de leurs enfants (28 %) ou de ne pas être en mesure d’épargner en vue de la retraite (28 %).
En moyenne, les Canadiens consacrent près de la moitié de leur revenu à des dépenses essentielles comme la nourriture et le logement depuis le début de la COVID-19, et 58 % des propriétaires et 54 % des locataires craignent de ne pas pouvoir s’acquitter de leurs paiements.
« L’endettement peut avoir un impact négatif sur la santé mentale et toucher les Canadiens de tous les groupes démographiques. La pandémie a amplifié le sentiment que leurs objectifs financiers sont irréalisables, a déclaré Mario Cloutier, Chef de la Distribution, région du Québec, de la Banque Manuvie. Cependant, lorsqu'on demande aux québécois ce qu'ils pensent de leur avenir financier, ils ont tendance à dire qu'ils se sentent en confiance par rapport au reste du pays. »
Une population financièrement mal préparée
Un tiers (35 %) des Canadiens admettent qu’ils n’étaient financièrement pas prêts à faire face à la pandémie. Près des trois quarts (74 %) reconnaissent que la pandémie a des répercussions sur leur situation financière et plus des deux tiers (69 %) de ces derniers estiment que ces répercussions sont globalement négatives. D’ailleurs, 42 % de ces répondants pensent qu’il leur faudra peut-être plus d’un an pour revenir à leur situation d’avant la COVID-19.
Un quart des Canadiens peinent à payer leurs factures, un sur six a été mis à pied en raison de la COVID-19 et une proportion identique estime qu’elle aurait elle aussi perdu son emploi sans la subvention salariale du gouvernement.
Une réalité contrastée
Le sondage montre que la pandémie a pu avoir des répercussions très différentes sur les Canadiens (certains ont vu leur situation s’améliorer, tandis que, pour d’autres, l’effet a été dévastateur), ce qui témoigne d’une reprise en forme de K. Même si les Canadiens semblent en moyenne épargner davantage qu’il y a un an (16 % de leur revenu après impôt, contre 14 % en moyenne à l’automne 2019), près d’un sur quatre (24 %; +5 points par rapport à la même période l’an dernier) ne met absolument rien de côté. Parmi les Canadiens endettés, ils sont beaucoup plus nombreux à indiquer leurs dépenses courantes comme cause de leurs dettes (24 %). Ils semblent donc désormais plus nombreux à avoir de la difficulté à joindre les deux bouts, bien que la proportion de Canadiens endettés ait dans l’ensemble diminué par rapport à il y a un an (27 % n’ont pas de dettes, contre 21 % à l’automne 2019).
Les jeunes Canadiens (40 ans et moins) issus de ménages à faible revenu, surtout ceux qui ont un prêt hypothécaire à payer ou qui sont endettés, semblent avoir été les plus durement touchés sur le plan financier durant la pandémie. Ils sont en effet plus susceptibles d’indiquer que la pandémie a eu de graves répercussions sur leur situation financière et sur leur endettement, ont généralement plus de difficultés à payer leurs factures en raison de la pandémie et étaient probablement financièrement moins bien préparés.
Santé mentale et finances
Les résultats du sondage indiquent que la pandémie pèse sur le bien-être mental des Canadiens. Près de la moitié (46 %) des Canadiens endettés estiment que l’endettement nuit à leur santé mentale, ce qui correspond à une augmentation de 10 points par rapport à il y a deux ans. Les Canadiens endettés sont d’ailleurs beaucoup plus nombreux qu’il y a deux ans à signaler que leur endettement leur cause du stress (53 %; +5 pts) ou les empêche de dormir (35 %; +7 pts).
« À cause de la pandémie de COVID-19, de nombreux Canadiens ressentent plus d’anxiété et de peur. L’endettement amplifie le phénomène et nous rend plus vulnérables à l’incertitude », explique la Dre Georgia Pomaki, chef des spécialistes en santé mentale à Manuvie. « Pour développer sa résilience et son sentiment de sécurité, on peut notamment réfléchir à ce qu’on peut faire pour mieux se préparer aux dépenses imprévues, ce qui permettra de réagir plus efficacement aux problèmes lorsqu’ils surviendront. »
Si certaines de vos priorités entrent en conflit, cela peut compliquer la gestion de vos finances. Devez-vous vous préoccuper en priorité de la gestion de vos liquidités à court terme, de vos cotisations de retraite ou vous organiser pour constituer une mise de fonds en vue de l’achat d’une maison? Pour élaborer un plan financier exploitable, il importe de faire le tri dans vos objectifs financiers et de définir vos priorités.
Pour en savoir plus sur le Sondage sur l’endettement de la Banque Manuvie du Canada et sur les façons de gérer vos finances, rendez-vous à l’adresse www.manulifebank.ca/debtresearch
À propos du sondage sur l’endettement de la Banque Manuvie du Canada
Le sondage de la Banque Manuvie du Canada, qui en est maintenant à sa dixième année, a été mené auprès de 2 001 Canadiens âgés de 20 à 69 ans issus de toutes les provinces et dont le ménage présentait un revenu supérieur à 40 000 $. Il a été réalisé en ligne par Ipsos, du 20 au 26 septembre 2020. Les résultats nationaux ont été pondérés en fonction du sexe, de l’âge, de la région et du niveau de scolarité. Cette enquête a un intervalle de confiance de +/- 2,5 % 19 fois sur 20, par rapport à ce que les résultats auraient été si tous les Canadiens adultes âgés de 20 à 69 ans avaient été interrogés.
À propos de la Banque Manuvie
La Banque Manuvie est l’une des premières banques numériques du Canada. Depuis notre lancement en 1993, nous concevons des produits souples et efficaces qui s’intègrent parfaitement dans la vie de nos clients, les aident dans leurs choix et leur permettent de vivre mieux. La Banque gère aujourd’hui plus de 27 milliards de dollars d’actif et compte des clients répartis dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada.
À propos de Manuvie
La Société Financière Manuvie, groupe mondial et chef de file des services financiers, vise à rendre les décisions des gens plus simples et à les aider à vivre mieux. Son siège social mondial se trouve à Toronto, au Canada. Elle exerce ses activités sous le nom de Manuvie au Canada, en Asie et en Europe, et principalement sous le nom de John Hancock aux États-Unis. Elle propose des conseils financiers ainsi que des solutions d’assurance et de gestion de patrimoine et d’actifs à des particuliers, à des groupes et à des institutions. À la fin de 2019, elle comptait plus de 35 000 employés, plus de 98 000 agents et des milliers de partenaires de distribution au service de près de 30 millions de clients. Au 30 septembre 2020, son actif géré et administré se chiffrait à plus de 1 300 milliards de dollars canadiens (943 milliards de dollars américains) et, au cours des 12 mois précédents, elle avait versé à ses clients 31,2 milliards de dollars. Elle exerce ses activités principalement en Asie, au Canada et aux États-Unis, où elle est présente depuis plus de 155 ans. Elle est inscrite aux bourses de Toronto, de New York et des Philippines sous le symbole « MFC », ainsi qu’à la Bourse de Hong Kong sous le symbole « 945 ».